Dernier chapitre de la série sur la pêche du silure en fonction des saisons. En automne, le paysage se métamorphose peu à peu en laissant place à des décors somptueux.

Vient se rajouter à cette mouture, la lumière du jour qui se raccourcit...

...et qui, d'après les dires des psychologues, affecte le moral de la population. Pour ma part, je prends chaque saison comme une chance pour pouvoir assouvir ma passion en essayant de déjouer les pièges tendus par dame nature. La première étape consiste à bien choisir sa destination. Comme pour les autres saisons, les endroits ne manquent pas en France et en Europe.

La deuxième étape est de comprendre le comportement du silure face au refroidissement progressif de la température de l'eau qui a pour effet de diminuer sa période d'alimentation et du coup ses déplacements. C'est là que la stratégie à mettre en place pour le piéger devient intéressante.   

La troisième étape, celle qui me fascine le plus, le choix des spots. Les deux questions que je me pose sont: le silure se repose où ? et lorsqu'il se déplace, il passe par où ? Pour chaque saison le silure peut avoir un lieu de repos différent. Mais au fil de l'accroissement des populations, il arrive que, de plus en plus d'individus, gardent leur zone de confort toute l'année et ne rejoignent plus les grandes fosses bien connues des pêcheurs qui sont ultra traquées. Les fleuves, les rivières, les lacs, les canaux, etc.. regorgent de nids bien douillés que les silures affectionnent en toute sécurité. 

En automne, je recherche les déplacements des silures le plus près possible de leur lieu de repos pour commencer la traque, afin d'établir une hypothétique trajectoire en tenant compte du biotope. Leurs masses imposantes sont facile à détecter grâce aux échosondeurs qui deviennent de plus en plus performants au fil des ans comme celui que j'utilise actuellement, le Hélix 7 de chez Humminbird distribué par la société Navicom .

La quatrième étape et non des moindre, le choix de la technique pour le piéger. Même si le silure est, et restera un carnassier,... 

... cette année je me suis consacré à utiliser uniquement les appâts spéciaux que nous avons développé avec John Llewellyn comme les Oilys Hybrids. Actuellement, c'est la nouvelle gamme RH HYBRID Big Cat..

... qui me rapporte gros depuis le début.

Une pêche avec des montages simples...

...et rapides à mettre en place.

Exemple d'un spot choisi comme ci-dessous sur les photos: Un spot XXL près d'une berge encombrée, avec une cassure nette... 

... où se trouve quelques embâcles posés dans 10 mètres de fond,... 

...j'amorce  sur la pente douce juste avant une remontée bien marquée dans 12 mètres de fond.

Ces choix de spots bien marqués pour cet automne, m'ont permis de prendre plusieurs silures passant la barre des deux mètres...

...et de partager de bons moments avec des amis comme ici avec François Robin.

L'automne est une saison de transition où les silures continuent à s'alimenter et peut vous rapporter gros!!!

Posez vous les bonnes questions, faites les bons choix et les sensations seront garanties...  

Je vous invite à lire ou à relire les autres saisons que sont l'hiver, le printemps et l'été sur ce blog, ainsi vous serez parés pour traquer le silure en toute saison.

A bientôt pour de nouvelles aventures...

Antoine